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Après trois (3) années de mise en œuvre, les acteurs du secteur minier se sont réunis en atelier continental pour, d’une part, partager les acquis du programme 2017-2021 et d’autre part, évaluer à mi-parcours les programmes 2022-2026.

Du 2 au 6 décembre 2024, s’est tenu à Dakar, l’atelier continental d’évaluation à mi-parcours, des programmes mines 2022-2026. Organisé par les acteurs du programme commun WSM, AVC-CSCi, ACV-CSC BIE avec l’appui de Solidarité Internationale des Mineurs (SIM) et de la Coopération belge au développement, l’atelier poursuivait six (6) objectifs dont entre autres :

  • Partager les informations capitalisées sur le secteur des Mines entre 2017-2021 ;
  • Apprécier les évolutions du travail des partenaires dans les Mines et leurs défis actuels ;
  • Connaître les acteurs actuels qui exploitent les ressources minières et les sources principales de capitaux ;
  • Mieux connaître les évolutions de contexte national et supranational du secteur des Mines notamment son environnement juridique.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier, placée sous la présidence du Ministre sénégalais de l’Energie, du Pétrole et des Mines, a connu plusieurs interventions, à savoir : le message du représentant de l’ACV-CSC et ACV-CSC BIE, le message du représentant de WSM, le message du Secrétaire Général de la CNTS et l’allocution du représentant du ministre en charge des mines du Sénégal.

Tous les intervenants ont salué la tenue de cet important atelier qui permettra de mener des réflexions sur le secteur minier en Afrique, mais surtout sur le respect des droits des travailleurs et travailleuses dans le secteur. En effet, le secteur minier regorge d’énormes avantages, mais son exploitation peut avoir des effets néfastes. 

La quarantaine de participants composée de représentants des organisations syndicales partenaires intervenants dans le secteur des mines, du patronat, des organisations alliées et des organisations d’appui (venues du Burkina Faso, de la Guinée, de la Mauritanie, du Niger, de la RDC, du Sénégal, du Togo et de la Belgique), a été entretenue sur certains sujets tels que :

  • Les résultats des études réalisées en 2019 et 2021 sur le secteur minier en Afrique ;
  • L’état des lieux à mi-parcours des programmes dans les pays ;
  • Les structures de dialogue social et les pratiques dans les mines en Guinée ;
  • L’évolutions des politiques et législations communes au sein de l’espace CEDEAO pour l’exploitation de ressources minières : espace et rôle des syndicats du secteur ;
  • La production minière en chiffres quantitatifs et financiers et sa contribution effective aux budgets de développement des pays : opportunités et défis à relever ;
  • La nouvelle directive européenne sur le devoir de vigilance sur les droits humains dans les industries extractives : avantages et limites de son application en Afrique.

Les visites terrain qui ont suivi les travaux en plénière et en atelier, ont permis aux participants de partager des expériences et de tirer des enseignements sur le secteur minier. Elles ont également été l’occasion pour les participants, de toucher du doigt certaines réalités notamment en matière de sécurité, d’hygiène et de santé au travail, d’organisation de l’exploitation minière, des dispositifs de récupération des sols et de dialogue social.

Les conclusions de l’atelier ont permis d’identifier les actions majeures pour l’assainissement du secteur en Afrique et de mettre en route des réflexions sur les nouvelles priorités communes transversales pour les années 2025 et 2026.