Alors que le mois de mai était en phase de se clôturer, une délégation de INSP!R Burkina Faso a tenu une rencontre de plaidoyer auprès de la Direction Générale du Travail, le mercredi 29 mai 2024. L’objectif principal était de s’imprégner des avancées en lien avec la ratification des Conventions 102, 176 et 189 de l’Organisation International du Travail (OIT).

Mi-mai, INSP!R Burkina Faso avait déjà mené différentes actions et rencontres de plaidoyer sur l’importance de la ratification de la Convention 189 de l’OIT sur les travailleurs et travailleuses  domestiques. Cette rencontre de plaidoyer a été réalisée auprès du Ministère en charge des affaires étrangères. La délégation avait été reçue par le SG du Ministère et la Direction des affaires juridiques.

INSP!R Burkina Faso et la CSB avait également tenu une rencontre de plaidoyer auprès de l’Assemblée Législative de transition pour la ratification des conventions 102 et 190 de l’OIT. Il était aussi question lors de cet entretien, de plaider pour la ratification du protocole à la Charte Africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des citoyens à la protection sociale et à la sécurité sociale.

• Pourquoi ces Conventions ?

Ces Conventions sont cruciales pour les membres du réseau actif pour l'accès de la population à la protection sociale.

• La  Convention 102 sur les standards minimum de sécurité sociale, est cruciale pour assurer les droits du travail aux travailleurs et travailleuses et donc leur protection sociale.
• Via la Convention 189, les acteurs du réseau mettent aussi l’accent sur les travailleuses et travailleurs domestiques principalement dû aux conditions précaires de ces groupes et du peu de protection qu’on leur octroie. Cette convention étant encore récente au sein de l’OIT, il faut mettre les bouchées doubles pour qu’elle soit bien implémentée.
• La Convention 190 sur les violences basées sur le genre est l’une des plus récentes Conventions de l’OIT et doit encore faire l’objet de l’attention de la part de nombreuses assemblées et gouvernements.
• Quant à la Convention 176, sur la sécurité et la santé dans les mines, au vue de l’importance du secteur minier dans l’économie burkinabè et du nombre de travailleurs et travailleuses actifs dans ce secteur, tant dans des mines formelles qu’artisanales, il est primordial que les normes de sécurité et de santé édictées par l’OIT soit d’application. Le Burkina Faso a d’ailleurs adopté un nouveau code minier en juillet 2024. Les acteurs du réseau seront certainement attentifs à s’assurer que les conditions et droits des travailleurs y soient renforcés et respectés.  

Outre ces interpellations auprès de responsables politiques, le réseau a, au mois de mai, mené une action de sensibilisation sur la protection de l’environnement au profit des cibles de ses membres et de ses alliés. La sensibilisation a connu la participation d’une soixantaine de personnes.

Re-découvrez les  8 partenaires du réseau INSP!R au Burkina Faso et leur page Facebook : INPIR-Burkina Faso | Facebook