Il s'agit d'une organisation non gouvernementale (ONG) à but non lucratif dirigée par des femmes, créée en 1993 dans le but d'assurer la justice sociale, la protection et la promotion des droits de l'homme, en particulier des droits de l'enfant. Pour atteindre cet objectif, elle travaille sur trois piliers programmatiques : La protection de l'enfance, les droits à l'éducation et l'autonomisation des familles. 

Créée en 1998 sur la base des droits fondamentaux et des responsabilités prévus par la constitution du Népal, l'association a pour objectif d'aider les femmes handicapées à faire valoir leurs droits et de leur fournir une protection et des moyens de subsistance. Si les femmes handicapées de toutes les couches de la communauté népalaise ne comprennent pas leurs droits fondamentaux, notamment ceux garantis par la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées, et ne les exercent pas, leur vie ne sera ni brillante ni prospère. 

La NDWA vise à renforcer les capacités des WWD vivant dans les zones urbaines et reculées du pays, afin de les rendre capables et autonomes pour qu'elles puissent prendre l'initiative d'exercer leurs droits. Il est essentiel d'autonomiser les femmes issues d'autres communautés défavorisées, telles que les femmes handicapées dalits et madhesi, afin de renforcer leur estime de soi et leur confiance. Dans ce contexte, la NDWA a un rôle important à jouer dans la défense des intérêts des WWD, tels que les droits à l'éducation, à la santé, à l'emploi, à la réadaptation et à la sécurité sociale. La NDWA cherche à créer et à diriger un réseau national de groupes d'entraide de WWD pour réaliser sa mission. 

Organiser, protéger et promouvoir les travailleurs non protégés et non organisés du secteur informel, y compris les travailleurs à domicile, dans tout le Népal, en défendant et en responsabilisant les travailleurs à domicile directement et par l'intermédiaire d'organisations membres à différents niveaux. Actuellement, HNN se concentre sur l'organisation des travailleurs à domicile et des producteurs de base non organisés, non protégés et invisibles. Il plaide en faveur d'une protection sociale complète pour les travailleurs du secteur informel et pour la promotion de l'emploi décent et de l'auto-emploi. HNN travaille également sur l'égalité des sexes et met fin à toutes les formes de violence et de harcèlement en promouvant le centre de gestion de crise à guichet unique (OCMC).  

En outre, il s'engage pleinement à soutenir les producteurs indépendants de base et les travailleurs à domicile externalisés et à les aider à créer des opportunités de marché à l'intérieur et à l'extérieur du pays. HNN collabore également avec des chercheurs sur plusieurs questions concernant les travailleurs du secteur informel. 

Il a été créé pour répondre aux besoins d'une plateforme commune visant à mettre fin au travail forcé au Népal. Ce réseau ouvert implique 21 organisations de toutes les régions du Népal et a mené des actions de sensibilisation et de formation sur le travail forcé, de plaidoyer au niveau politique, de surveillance civile des conditions de travail forcé, etc. Le FLeAG a mené diverses activités en coordination et en collaboration avec l'OIT et d'autres organisations nationales, telles que des ateliers de renforcement des capacités pour les membres du FLeAG, des réunions de discussion avec les membres du Parlement pour la loi intégrée sur le travail forcé, des consultations avec les syndicats, des interactions avec le ministère du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, le ministère de l'aménagement du territoire, des coopératives et de la lutte contre la pauvreté, des délégations auprès des différents ministères, des partis politiques, etc. Son objectif est de libérer le Népal de toutes les formes de travail forcé grâce au système politique et à la mise en œuvre par le biais d'une large participation des citoyens. 

Le NEPAN est une organisation en réseau créée par des professionnels du développement et des institutions similaires qui se consacrent à la promotion d'une approche participative et centrée sur les personnes dans les interventions de développement. 

dans les interventions de développement. Cette organisation a été créée en 1992 en tant que réseau informel et a été enregistrée en tant qu'organisation non gouvernementale (ONG) en 1995. Actuellement, le NEPAN bénéficie du soutien d'environ 150 membres à vie, 161 membres annuels et 38 membres institutionnels.  

Depuis le début, les fonctions essentielles du NEPAN sont le partage des connaissances, le renforcement des capacités et la recherche. La bonne gouvernance, l'intégration de la dimension de genre et l'inclusion sociale sont considérées comme des questions transversales. Le NEPAN travaille sans relâche depuis 23 ans avec une capacité de 5 à 20 personnes à temps plein et de 5 à 10 personnes à temps partiel, en fonction de l'importance du financement.  

Son objectif est de devenir un réseau dynamique capable de plaider en faveur d'un développement participatif, centré sur les personnes et inclusif au Népal par l'intermédiaire de ses membres, collaborateurs et partenaires. 

Organisation non gouvernementale créée en 1995 dans le but de défendre les droits socioculturels, économiques et politiques des femmes célibataires du Népal. WHR s'efforce de créer une société juste et équitable où il n'y aura "aucune discrimination sur la base de l'état civil". 

WHR a été un pionnier dans la prise en compte des problèmes des femmes célibataires et a travaillé dans le domaine de l'autonomisation socioculturelle, économique, juridique et politique des femmes célibataires. 

En tant qu'organisation humanitaire, WHR se consacre à la création d'un réseau actif de femmes célibataires au niveau régional, national et international. En travaillant exclusivement avec et pour elles, WHR se consacre à la défense des droits des femmes célibataires et à la création d'une société impartiale où leurs vies sont renforcées et autonomisées. 

Nari Sewa Kendra (NSK) (anciennement Nari Hasta Kala Vikas Kendra) encourage et développe les communautés pour soutenir les droits des femmes pauvres et exclues. L'objectif est de garantir la participation directe du groupe cible au processus de prise de décision, à la mise en œuvre, au partage des bénéfices et à l'évaluation de l'ensemble du processus en tenant dûment compte de la transparence, de l'intégrité et de la responsabilité. 

RDN est l'organisation nationale des Dalits qui travaille dans le domaine des droits des Dalits, des droits fonciers, des droits des Haliya, des droits des Kamaiya et des droits de l'homme par la mobilisation des communautés, le renforcement des capacités et les campagnes de plaidoyer depuis sa création. Elle travaille dans tout le pays, dans 77 districts. Elle compte un militant dalit dans chaque district et sept sections provinciales ont été créées et sont opérationnelles. RDN Nepal est enregistrée en tant qu'organisation non gouvernementale auprès du bureau d'administration du district de Kailali et affiliée au Conseil de la protection sociale en 2004. Il organise l'assemblée générale chaque année et des élections tous les trois ans dans le cadre d'une pratique démocratique. Elle procède à des audits réguliers et à des audits sociaux depuis le tout début. 

RDN Nepal travaille sur les droits de l'homme et la justice sociale pour mettre fin à l'impunité et aux privations grâce à un développement basé sur les droits de l'homme.  Son objectif est d'influencer le niveau de prise de décision afin de garantir les droits politiques, économiques, sociaux et culturels en éliminant l'intouchabilité et la discrimination fondées sur la caste. 

Le COCAP est un réseau né d'un symposium national sur la transformation des conflits et la construction de la paix en juin 2001. Depuis sa création, le COCAP organise régulièrement des campagnes et des conférences sur les droits de l'homme, la construction de la paix et la rédaction de la constitution, ainsi que la sécurité et la protection sociales aux niveaux national, régional et local. Son objectif est de renforcer les capacités des volontaires et des organisations membres de la COCAP en leur offrant diverses possibilités de formation et de mise en réseau, et de contribuer à la promotion d'une culture du volontariat au sein des organisations de la société civile népalaise. 

Son deuxième objectif est de renforcer les réseaux de défense de la paix en créant une plateforme pour les professionnels, les jeunes, les femmes et les groupes marginalisés afin d'apprendre, de partager et d'initier un travail commun de construction de la paix. 

Jagriti Child and Youth Concern Nepal (Jcycn) a été créé par les diplômés du Jagriti Child Club (JCC).  JCYCN est devenu le premier club d'enfants enregistré, établi de manière indépendante, qui s'est battu légalement sans citoyenneté pour l'enregistrement des clubs d'enfants.  À l'heure actuelle, plus de 23 000 clubs d'enfants travaillent activement au Népal et sont enregistrés auprès des gouvernements locaux.  

Le JCYCN est activement engagé dans la défense et la campagne des droits des enfants et des jeunes depuis sa création. Elle a défendu des questions concernant les jeunes telles que la gouvernance locale respectueuse des enfants, des jeunes et de la nutrition, l'autonomisation des filles, l'emploi des jeunes, la participation, la promotion de la justice et une migration plus sûre. Elle a acquis une expérience considérable au niveau local et national en matière de défense des politiques, ainsi qu'au niveau international en matière de solidarité.   

L'une des principales organisations féminines du Népal, elle travaille sur les droits des enfants et des femmes depuis sa création. Il s'agit d'une organisation de défense des droits de l'enfant à but non lucratif, apolitique et orientée vers l'action, créée en 1990 et enregistrée à Sindhupalchowk. Elle se fonde sur les droits des femmes et des filles défavorisées qui ont été laissées pour compte en raison des normes et des valeurs patriarcales de la société. L'organisation a fait de la traite des femmes et des jeunes filles, y compris des questions relatives aux droits des femmes, sa principale préoccupation. Elle se concentre sur la recherche, le plaidoyer, le débat, l'autonomisation des femmes et les programmes de sensibilisation pour changer l'état d'esprit patriarcal. 

Il s'agit d'une organisation sociale communautaire locale dont le conseil d'administration ne comprend que des femmes.  

Le NTUC est un réseau d'environ 27 syndicats, engagés dans les secteurs de l'emploi formel et informel, dans les sphères privée et publique - de l'éducation à la construction, du textile à la restauration, en passant par les transports, l'artisanat informel et les métiers artisanaux. Le NTUC se concentre sur le travail des enfants, la promotion de la santé et du bien-être au travail, la formation des travailleurs à leurs droits, la promotion de l'égalité des sexes et la mise en place d'un système de sécurité sociale universel.

En tant qu'organisation faîtière regroupant les trois plus grands syndicats du Népal (GEFONT, NTUC et ANTUF), la CSI-NAC est le moteur d'une coopération efficace entre la plupart des syndicats népalais au sein du Centre conjoint de coordination syndicale (JTUCC). Ils y adoptent des positions communes et des stratégies de plaidoyer couvrant diverses questions, notamment la protection sociale, la santé et la sécurité au travail, ainsi que les normes du travail.

La SPCSN est une plateforme de 16 organisations locales de la société civile représentant, entre autres, les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes vivant avec le VIH/SIDA et les mouvements de défense des droits de l'enfant. Le SPCSN se concentre principalement sur les régimes de sécurité sociale non contributifs, tels que les allocations familiales, les pensions, les allocations d'invalidité, l'accès à la santé, ainsi que la protection sociale adaptative en cas de chocs.

La JOC est un mouvement présent dans le monde entier qui organise les jeunes travailleurs, les étudiants, les agriculteurs, les travailleurs informels, les chômeurs, les télétravailleurs et les travailleurs sociaux, etc. tous ceux qui sont confrontés à l'exploitation et à la précarité dans leurs conditions de travail et de vie.

Dans la région Asie-Pacifique (ASPAC), la JOC-ASPAC s'est répandue dans de nombreux pays où elle a formé de nombreux travailleurs et dirigeants. Aujourd'hui, il s'agit d'un mouvement de jeunes travailleurs présent dans 10 pays de la région Asie-Pacifique, dirigé et organisé par les jeunes travailleurs eux-mêmes.

Ils mobilisent les jeunes travailleurs dans les secteurs les plus précaires et marginalisés, tels que les chauffeurs de taxi, les jeunes travailleuses, les ouvriers d'usine, les travailleurs agricoles, les ouvriers de la briqueterie, les travailleurs occasionnels, etc. La JOCI-ASPAC veut mettre fin au travail précaire en réglementant le travail de tous les travailleurs (précaires) afin de les protéger contre les licenciements abusifs, l'externalisation forcée et l'inégalité des conditions entre les travailleurs permanents et les travailleurs temporaires ou précaires.

Gonoshasthaya Kendra (GK) ou "Centre de santé populaire" est une ONG dont la devise est "Grame Cholo-Gram Goro", ce qui signifie "Allons au village et construisons le village", fondée par des médecins progressistes en 1972. Sa vision est la suivante : "Le destin du pays dépend du destin des pauvres" et "Le développement du pays dépend du développement de la femme".

Au fil des décennies, GK a apporté des soins de santé à plus d'un million de personnes - pour la plupart pauvres et rurales - en créant 43 centres de santé et sept hôpitaux. GK forme et emploie également des personnes locales en tant qu'agents de santé, dont le nombre s'élève aujourd'hui à plus de 2 200. Le travail de GK a permis de réduire considérablement la mortalité infantile. GK organise également des activités génératrices de revenus pour aider les gens à se procurer un revenu. GK a introduit l'assurance maladie au Bangladesh et participe activement à l'élaboration des politiques.
 

Cette plateforme a été créée en octobre 2017 par des syndicats et des ONG qui œuvrent pour la protection sociale de la communauté ouvrière. Outre l'amélioration de la structure du reseau, la formation efficace de coalitions entre les membres et le renforcement de la communication numérique, BSPAN renforce le plaidoyer pour la protection sociale universelle en établissant des liens avec les plateformes locales et nationales et en faisant pression pour la ratification de la Convention 102 de l'OIT. La fondation OSHE est le secrétariat de BSPAN.

NGWF s'efforce d'obtenir des salaires équitables, des conditions de travail meilleures et plus sûres dans le secteur de l'habillement, en mettant l'accent sur l'égalité de droits entre hommes et femmes. C'est le plus grand syndicat national de travailleur·euses de l'habillement au Bangladesh et il rassemble actuellement environ 60 000 membres dans plus de 1 200 comités d'usine. NGWF est actif à travers 10 antennes dans 8 régions. Impliquer NGWF dans la Clean Clothes Campaign permet de sensibiliser les consommateur·rices et les fabricants de vêtements au Bangladesh pour obtenir des conditions de travail sûres et des salaires décents.

CLC est une confédération syndicale indépendante au Cambodge, qui représente 113 000 travailleur·euses dans différents secteurs de l'économie cambodgienne : industrie textile et de l'habillement, tourisme, construction, alimentation et services, transports, industries manufacturières, services financiers, agriculture, économie informelle. CLC compte 8 fédérations affiliées, actives dans tout le pays. Sa fédération de l'habillement, C.CAWDU, soutient plus de 80 000 travailleur·euses de l'industrie du textile et de l'habillement, dont la majorité sont des femmes. Elle défend leurs intérêts dans le but d'améliorer leurs conditions de travail, en organisant des campagnes de formation et de sensibilisation et en menant un travail de plaidoyer auprès des autorités et des négociations avec leurs employeurs, avec le soutien de la Clean Clothes Campaign.

CFTUI est un syndicat national totalement indépendant politiquement, ce qui est assez rare en Inde. Elle est présente dans 20 États avec 1,3 million de membres dans dix secteurs : services publics, transports, éducation, construction, commerce, alimentation et agriculture, pêche, textile et habillement. CFTUI dispose également d'une branche spécifique pour les femmes travailleuses. Elle defend en particulier les travailleur·euses vulnérables, principalement issu·es de l'économie informelle, ainsi que les travailleur·euses migrant·es.

La mission de CWM est de lutter pour le respect de la dignité humaine, pour la justice, et de faire en sorte que les hommes et les femmes jouent un rôle central dans le développement. CWM compte environ 18 000 membres, dont 40 % de femmes, répartis entre 40 groupes affiliés. Ses principales activités sont la formation et les activités avec les travailleur·euses vulnérables et les travailleur·euses non organisé·es du secteur informel. CWM se concentre sur les migrant·es, les femmes et les jeunes travailleur·euses. CWM organise régulièrement des campagnes de sensibilisation et des événements, souvent en collaboration avec d'autres ONG et syndicats.

NDWM a été fondé en 1985 au Tamil Nadu par Sœur Jeanne Devos, en vue de soutenir et renforcer les nombreuses travailleuses domestiques exploitées en Inde. Son siège est situé à Mumbai, mais elle est présente dans 17 États et touche plus de 200 000 travailleur·euses domestiques. Les activités prioritaires comprennent la sensibilisation, les campagnes et le plaidoyer pour améliorer la législation et les normes du travail pour les travailleur·euses domestiques. NDWM s’adresse aussi aux travailleur·euses migrant·es et leur propose notamment des programmes de formation et de réadaptation avant le départ.

AREDS oeuvre en faveur de l’Humanité, au départ de la conviction que plusieurs personnes organisées de manière consciente et collective peuvent donner naissance à un autre monde. AREDS rassemble les gens et construit des mouvements forts à même d’offrir des alternatives économiques, sociales, culturelles et politiques. L’organisation s’adresse en priorité aux femmes, aux dalits, aux jeunes et adolescents. Son action s’étend de l'éducation non formelle, la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus, à l'agriculture alternative et écologique durable, en passant par l'éducation à de meilleures pratiques de santé et d'hygiène. Une partie importante de son travail implique également le plaidoyer pour une meilleure protection sociale, aux niveaux local et national.

La NDWF est née des efforts de la NDWM pour organiser les travailleurs domestiques en syndicats dirigés par les travailleurs domestiques eux-mêmes. La NDWF vise à protéger, garantir et promouvoir les droits des travailleurs domestiques en Inde et de ceux qui travaillent à l'étranger par le biais de la solidarité et de la participation. Ses objectifs sont de garantir l'égalité des droits pour les travailleurs domestiques comme pour tous les autres travailleurs, en ce qui concerne les salaires, la sécurité sociale, les conditions de travail, la santé et d'autres avantages, etc. Depuis sa création en 2013, la NDWF s'est activement impliquée dans le plaidoyer en faveur d'une législation nationale pour les travailleurs domestiques et de la ratification par l'Inde de la Convention 189 de l'OIT relative aux travailleurs domestiques. Fin 2016, la NDWF comptait 9 syndicats affiliés enregistrés et 6 non enregistrés, totalisant 16 000 femmes membres dans 14 États.

K-SBSI est une confédération syndicale, fondée en 1992, qui rassemble des travailleurs issus d'une multitude de secteurs. La K-SBSI exige des conditions de travail décentes pour ses membres, met en œuvre des projets socio-économiques dans des zones défavorisées et fournit des revenus alternatifs à ses membres. Elle propose également des formations sur des sujets liés au travail. Avec ses 550 000 membres, la K-SBSI est le plus grand syndicat indépendant d'Indonésie et un acteur essentiel du dialogue social. La K-SBSI négocie avec les employeurs, le gouvernement et d'autres syndicats pour une meilleure protection sociale pour toutes et tous.

GARTEKS est la fédération du secteur de l'habillement et du textile au sein de la K-SBSI. Elle regroupe environ 50 000 travailleur·euses  et vise à améliorer les conditions de travail des ouvriers indonésiens de l'habillement. Dans l'industrie textile, la concurrence est féroce et les multinationales de l'habillement n'hésitent pas à délocaliser leurs centres de production, en Chine ou en Corée par exemple, pour réduire la marge réservée aux salaires et aux conditions de travail. En conséquence, les travailleurs indonésiens sont de plus en plus souvent embauchés sur la base de contrats temporaires afin d'accroître la flexibilité de leur travail. Dans ce contexte, il est difficile d'intervenir : quiconque réclame de meilleures conditions de travail risque d'être licencié et remplacé par quelqu'un d'autre. Les syndicats comme GARTEKS sont donc plus que jamais nécessaires pour soutenir ces travailleur·euses et constituer un contre-pouvoir efficace en cas d'abus.

YCW Philippines  (comme la JOC) est une organisation de jeunesse, qui fait partie du mouvement international de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, et qui organise des jeunes travailleurs vulnérables dans des conditions de travail et de vie précaires dans différentes régions des Philippines. En réfléchissant et en analysant les situations de vie des jeunes travailleurs et en les sensibilisant aux mécanismes qui conduisent à l'inégalité, à l'exclusion, à la pauvreté et à la discrimination dans la société d'aujourd'hui, la JOC appelle les jeunes à l'action afin qu'ils prennent des responsabilités pour d'autres jeunes vulnérables et qu'ils provoquent un changement social (voir-juger-agir). La JOC Philippines représente actuellement des centaines de jeunes travailleurs de différentes professions (chauffeurs de taxi, ouvriers d'usine, travailleurs de la canne à sucre, mineurs, vendeurs, étudiants). Elle se concentre sur le renforcement de la capacité des jeunes travailleurs à améliorer leurs conditions de travail et leur niveau de vie.

En tant que centre syndical indépendant et démocratique, la KMU promeut un syndicalisme authentique et militant aux Philippines depuis 1980. La confédération est composée de 9 fédérations syndicales dans différents secteurs (industrie, services, travailleurs agricoles) et de deux organisations de masse dans l'économie informelle (travailleurs des transports et pauvres urbains). Elle compte actuellement 115 000 membres et des sections dans les principales régions de Luzon, Visayas et Mindanao. Le KMU, dont le nom signifie "Mouvement des travailleurs du 1er mai", se concentre sur l'organisation des travailleurs dans des conditions de travail précaires, sur la sécurité de l'emploi ainsi que sur la sensibilisation et la campagne pour la restauration d'un système de salaire minimum national et une meilleure protection sociale.

L'AHW est une alliance de syndicats du secteur de la santé aux Philippines, représentant plus de 27 000 travailleurs (médecins, infirmières, autres personnels des établissements de santé) dans des hôpitaux et des centres médicaux principalement publics, mais aussi privés, dans l'ensemble du pays. Depuis 1984, l'AHW est en première ligne dans la lutte pour de meilleurs droits du travail, des salaires décents et l'accès à la protection sociale pour les travailleurs de la santé aux Philippines. L'organisation promeut également le droit de chaque Philippin - en particulier les pauvres et les défavorisés - à des soins de santé de qualité. Ses actions se concentrent sur la syndicalisation et l'organisation du personnel des établissements médicaux, la sensibilisation du public et des travailleurs de la santé à la nécessité d'offrir des soins de santé de qualité à tous les Philippins, la négociation de meilleures conditions de travail avec la direction des hôpitaux, l'opposition à l'utilisation de contrats de travail à court terme pour les travailleurs de la santé, et la lutte contre la privatisation des hôpitaux publics.